L'armée israélienne a ordonné aux Palestiniens de quitter l'est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, avertissant qu'elle était sur le point de recourir à des moyens extrêmes. Les conséquences d’une invasion de Rafah seraient catastrophiques : 1,4 million de Palestiniens s’y sont réfugiés, et la moitié d'entre eux sont des enfants dont la plupart ont déjà été déplacés. Tous les regards sont maintenant tournés vers cette ville.
Dieu des opprimés, tu sais ce que c'est que de
chercher refuge contre le pouvoir de l'empire. S’il Te plaît : protège tous
ceux qui ont cherché refuge à Rafah et dont beaucoup ont déjà été déplacés plusieurs
fois. Seigneur, assure aux habitants de Rafah que même s'ils sont déplacés,
torturés, voire tués, Ton amour pour eux restera indestructible, car « Le
Seigneur ton Dieu ne te délaissera pas, il ne t'abandonnera pas »
(Deutéronome 31.6). Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.
Le 30 avril, la Conférence générale de l’Église méthodiste Unie a
lancé un appel sans précédent aux gestionnaires de ses placements afin qu’ils
excluent les titres de trois pays qui imposent une occupation militaire
prolongée à toute une population : Israël, la Turquie et le Maroc. Des
actions publiques ont aussi été décidées en faveur de la justice et de la paix
en Palestine afin de répondre aux appels de la communauté chrétienne palestinienne.
Dieu d'espérance, nous sommes reconnaissants pour les
efforts de l'Église méthodiste Unie dans son combat pour la justice, la paix et
la vérité, et nous prions pour que ses déclarations et ses décisions
encouragent davantage d’Églises de par le monde à être des témoins du Dieu des
pauvres et des faibles. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.
Le 5 mai, Israël a mis fin aux
opérations d'Al
Jazeera
sur son territoire et a saisi une partie de ses outils de communication. Cette
restriction de la liberté de presse a été condamnée par les Nations Unies et par des
organisations de défense des droits. Il s’agit d’une nouvelle attaque d’Israël
contre la liberté de la presse depuis le 7 octobre.
Dieu de vérité, nous remercions tous les journalistes qui ont donné une voix aux sans-voix et qui ont permis au monde de découvrir de sombres réalités. Nous nous souvenons de cette parole de Jésus : « Quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière, de crainte que ses œuvres ne soient démasquées » (Jean 3.20). Seigneur, veille à ce que la vérité et la liberté de la presse soient rétablies, afin que la libération, la justice et la paix puissent être réalisées. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.