Kumi Now
Année 2 Semaine 35 : du 15 au 22 juin 2020
Démolitions de maisons palestiniennes, et ICAHD :
Comité israélien contre les démolitions de maisons
Les
démolitions de maisons sont une forme permanente de violence contre les
Palestiniens. Le Comité israélien contre les démolitions de maisons
(ICAHD) agit pour mettre fin à ces démolitions. Voici ce qu’il vous faut
savoir et ce que vous pouvez faire pour que nous puissions réagir et nous lever
(Kumi !) ensemble, pour éviter
qu’une autre famille encore ne perde son foyer.
Organisation
Le Comité israélien contre
les démolitions de maisons (ICAHD en anglais) est un groupe d’action non-violente
qui milite pour mettre fin à l’occupation militaire israélienne de la Palestine
et mettre en place une paix juste entre Israéliens et Palestiniens. Au cours
des deux dernières décennies, ses membres ont consacré leur activité militante
à mettre en cause la politique israélienne de démolition de maisons
palestiniennes : plus de 54 000 maisons ont été démolies dans les
territoires palestiniens occupés entre 1967 et 2018, et cela continue !
Cette politique de démolition de maisons est une question essentielle qui montre
bien comment fonctionne l’occupation. L’ICAHD met en lumière les objectifs de
la politique israélienne d’occupation et la nécessité de mettre l’État d’Israël
face à ses responsabilités. L’analyse de la politique de démolition de maisons permet
aussi de se rendre compte du coût humain
de l’occupation.
L’ICAHD a son siège à Jérusalem, mais des groupes qui soutiennent son
action existent aussi au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Allemagne, en Finlande
et en Australie. Ces groupes permettent de faire entendre ailleurs dans le
monde une voix critique israélienne. Ensemble,
ils militent en faveur d’une paix juste, ce qui, dans la perspective de
l’ICAHD, signifie : la mise en place d’un
seul État, démocratique, sur l’ensemble
du pays. Tout le travail de l’ICAHD dans les territoires palestiniens occupés
s’effectue en étroite coordination avec des organisations locales palestiniennes.
Depuis sa création, les activités de l’ICAHD se sont manifestées dans
quatre domaines, inséparables l’un de l’autre :
· L’opposition
aux démolitions de foyers palestiniens.
· L’élaboration
et la mise en œuvre d’un accord de paix juste.
· La diffusion de
l’information, en particulier aussi au plan international.
·
La transmission aux Nations Unies de rapports oraux et
écrits en vue d’être reconnu par le Conseil Économique et Social des Nations
Unies (ECOSOC) et d’être invité à participer aux activités des Nations Unies.
En tant qu’organisme israélien,
l’ICAHD considère que la seule voie permettant un règlement politique du
conflit est de plaider pour une pleine égalité entre Palestiniens et Israéliens,
tant en Israël qu’en Palestine. Il faudrait pour cela des garanties
constitutionnelles aux droits de tous, à un niveau à la fois individuel et
collectif, car une paix réelle et durable ne pourra être réalisée que si les
besoins de tous les habitants de cette
région rongée par les conflits seront pris en compte.
L’ICAHD s’oppose à toutes les
formes de démolitions. C’est en tant qu’Israéliens
que les membres de l’ICAHD bloquent des bulldozers, s’enchaînent dans des
maisons [palestiniennes] et mènent des campagnes en Israël et à l’étranger pour
susciter l’opposition à cette politique. L’ICAHD fait appel devant des
tribunaux et, lorsque des démolitions n’ont pas pu être empêchées, ses membres reconstruisent
avec des Palestiniens les maisons qui ont été démolies, comme acte politique de
solidarité et de résistance. L’ICAHD en est venu à voir dans les démolitions de
maisons l’essence même du conflit. Si le gouvernement israélien prétend parler
au nom de l’ensemble du peuple juif, l’ICAHD accorde, par sa résistance, la
même autorité aux revendications palestiniennes qu’aux prétentions
israéliennes. Et l’ICAHD proclame haut et fort : « Nous refusons d’être des ennemis ! »[1]
L’ICAHD appelle tous les gens de bonne volonté à s’adresser à leurs
gouvernements pour faire cesser la politique israélienne de démolition de
maisons et, sur la même lancée, à mettre fin à sa politique d’occupation. Voici
comment vous pouvez lui apporter votre aide :
· Consultez régulièrement
le site internet d’ICAHD et, lorsque se produit quelque chose dont vous pensez
devoir en informer votre entourage ou vos représentants politiques, faites-le
avec une courte lettre exprimant votre inquiétude
· S’il y a près
de chez vous un groupe ICAHD, prenez contact avec lui et dites-lui que vous
vous intéressez à la question. Des représentants d’ICAHD voyagent souvent à
l’étranger et pourraient venir dans votre région et rencontrer votre groupe.
Vous trouverez les adresses des groupes ICAHD sur leur site internet.
· Préparez un
exposé sur les démolitions de maisons à l’intention de votre paroisse, votre
synagogue ou votre mosquée, ou pour une organisation civile de votre entourage.
L’ICAHD sera heureux de vous aider par des photos, des informations, des
présentations PowerPoint et des films
· Participez à un
voyage d’étude ICAHD : 11 jours à travers le pays avec des rencontres de
militants et d’habitants, et la découverte de la situation difficile des
Palestiniens qui vivent sous occupation, et aussi de ceux qui vivent en Israël
même. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Linda Ramsden sur founder@icahduk.org (en anglais !).
Vous trouverez ICAHD sur son site internet https://icahd.org/ ou sur Facebook à https://www.facebook.com/ICAHDUK/ et sur Twitter
à https://twitter.com/icahduk ou https://twitter.com/ICAHDRebuilding
La situation
La démolition par Israël de maisons palestiniennes est l’une de ses
principales armes pour faire partir leurs habitants. Lors de la Nakba[2]
de 1948, plus de 750 000 Palestiniens (64% de la population !) sont devenus
apatrides. Israël a alors systématiquement démoli plus de 530 villages, villes et
quartiers palestiniens, soit environ 60 000 foyers. Depuis cette époque, Israël
a continué à démolir des foyers palestiniens, même à l’intérieur de ses propres
frontières. Par exemple, le village bédouin d’al-Araqib, dans le Néguev, a été
démoli plus de 140 fois ! Et dans les territoires palestiniens occupés, Israël
a démoli plus de 50 000 foyers depuis 1967.
Les motifs de démolition de maisons palestiniennes sont purement politiques,
même si les autorités israéliennes ont recours à un système complexe de lois et
de procédures administratives pour les rendre présentables. Voici quelques-unes
des raisons avancées par les autorités israéliennes pour de telles
démolitions :
·
Le terrain sur lequel la maison a été construite a été
déclaré par Israël ‟terrain agricole” ou « zone verte » [donc non
constructible].
·
Il n’y a pas eu de permis de construire, …alors
que les autorités israéliennes refusent
le plus souvent d’accorder un tel permis à des Palestiniens.
·
Le terrain est jugé ‟trop pentu”.
·
La maison est trop près de colonies israéliennes
[illégales !] ou d’autoroutes réservées aux seuls Israéliens, …alors que ces
maisons étaient là bien avant ces autres infrastructures !
·
Comme punition collective pour une action qui ne
concernait en rien ceux qui la subissent.
·
Pour « libérer » de vastes étendues de
terrain à des fins militaires ou « de sécurité ».
·
Pour la construction de routes, de colonies, ou
de la « barrière de séparation ».
·
Le terrain doit être « sécurisé » pour
permettre aux colons de passer sans risque, ou pour d’autres « raisons de
sécurité » encore.
·
Il s’agit d’un « dommage collatéral ».
Etc. etc.
La plupart des gens pensent que les maisons palestiniennes sont démolies
parce que ceux qui les habitent ont commis des actes terroristes. Ce n’est pas
le cas. Dans 99% des cas, les démolitions n’avaient absolument rien à voir avec
des questions de sécurité. Le but est presque toujours de déplacer, c’est à
dire de faire partir la population palestinienne.
La démolition effective des maisons n’est bien sûr, qu’un épisode dans une
histoire bien plus vaste. Des dizaines de milliers de familles palestiniennes
possèdent des terrains et ont les moyens financiers pour y construire une
maison modeste, mais elles ne le font pas parce qu’elles ne peuvent pas obtenir
de permis de construire et ne veulent pas courir le risque de voir leur
nouvelle construction démolie. Dans le seul secteur palestinien de Jérusalem-Est,
il « manque » 25.000 logements. Ce manque tout à fait artificiel et intentionnel
condamne des milliers de familles à vivre dans des conditions particulièrement
difficiles de surpeuplement et d’inadéquation. Redisons-le : cela fait
partie de ce qu’Israël appelle « évacuation
en douceur » : on rend la vie tellement difficile aux Palestiniens
qu’ils finiront par quitter le pays.
Il y a deux formes principales de démolitions de maisons. Des dizaines de
milliers de maisons palestiniennes ont été détruites comme ‘dommages
collatéraux’ d’opérations militaires. Lors des bombardements intensifs sur Gaza
en 2014 par exemple, quelque 18 000 maisons palestiniennes ont été
détruites et jamais reconstruites. Des milliers d’autres ont été détruites
parce qu’Israël refuse d’accorder aux Palestiniens un permis de construire,
même s’ils projettent de construire sur leur propre terrain. Mais comme c’est
un droit humain fondamental que d’avoir une maison, et que les gens ont des
enfants et des petits-enfants qu’il faut bien loger quelque part, les
Palestiniens n’ont plus d’autre choix que de construire
« illégalement » …et se voient rapidement remettre des ordres de
démolition. Les autorités israéliennes peuvent alors démolir votre maison le
lendemain matin, ou la semaine suivante, ou l’année suivante, ou dans vingt
ans. Et si vous reconstruisez votre maison, elle sera redémolie. Les ordres de
démolition sont éternels. Comme les diamants.
Quand à la fin le bulldozer commence son travail de démolition, cela peut prendre
de cinq minutes (pour une petite maison en agglos) à six heures (pour un
immeuble de cinq étages). Parfois cela se passe dans la violence, quand les
gens résistent. Ils sont alors battus, emprisonnés, parfois tués, …et toujours
humiliés. Parfois la famille et les voisins sont là à observer, découragés, la
transformation de leur maison en un tas de décombres.
Pour les enfants, cette démolition, tout comme les mois et les années qui suivront,
sera un long traumatisme. Ils seront marqués à vie d’avoir vu la peur et
l’impuissance de leurs parents. Ils vivront constamment dans la crainte et
l’insécurité pour avoir vu ceux qu’ils aiment s’être fait battre et avoir perdu
leur maison et subi le harcèlement de contrôleurs de l’administration civile
israélienne qui passaient en trombe dans leur village. Et puis tout ce bruit, toute
cette violence, leurs jouets détruits, leur maison détruite, leur monde détruit…
Le plus souvent, il n’y a pas de service psychologique dans la communauté
palestinienne, et les signes de traumatisme et de stress sont courants chez les
enfants : énurésie, cauchemars, peur de quitter la maison par crainte d’« abandonner »
leurs parents, leurs frères et leurs sœurs aux manœuvres de l’armée
israélienne, baisse du niveau scolaire, ou même interruption de la scolarité. Les
effets de l’exposition à une violence domestique qui peut se manifester suite à
un appauvrissement, un déplacement, une humiliation, transparaissent bien dans
ces paroles de Salim Shawamreh du village d’Anata, dont la maison a été démolie
quatre fois : « La démolition d’une maison, c’est la démolition d’une
famille » ! Pour Eyad Serraj, psychologue palestinien qui a dirigé le
programme de santé mentale de Gaza, il existe une forte corrélation entre jeunes
qui ont vu leur maison détruite et autres jeunes et moins jeunes qui s’immolent
dans des attentats suicides.
L’histoire d’As’ad Mu’yin
Lorsque le jour tant redouté arrive, c’est toujours brutal. Les familles savent
que leur maison est menacée, mais les démolitions se font au hasard, sans logique,
n’importe où, n’importe quand. Normalement il n’y en a pas le vendredi ou le samedi,
à cause du sabbat juif, ni durant les fêtes juives. Ce sont les seuls jours où
les Palestiniens peuvent vraiment se détendre, un détournement bien ironique du
« jour de repos » ! Ce hasard fait partie de l’atmosphère
globale de peur qui sous-tend la politique de « dissuasion ». Les
équipes de démolition, accompagnées de dizaines de soldats, policiers et
fonctionnaires de l’administration civile arrivent en général aux premières
heures du matin, juste après que les hommes sont partis au travail. On laisse
parfois quelques minutes à la famille pour mettre ses affaires à l’abri, puis les
bulldozers entrent en action. Mais comme les membres de la famille et les
voisins manifestent souvent une certaine résistance, ou du moins protestent,
ils sont souvent traînés avec violence hors de la maison. Leurs biens sont
alors jetés dehors par les équipes de démolition, …qui sont souvent des
travailleurs étrangers. Le rapport « Sous
les décombres », d’Amnesty
International en avril 2004, relate l’histoire de As’ad Mu’yin et de son
cousin Ziad :
« Le 21 août 2003, le matin du jour de son mariage, As’ad Mu’yin a vu
sa maison démolie. Celle de son cousin Ziad As’ad qui s’était marié une semaine
plus tôt fut démolie en même temps. Les deux maisons contiguës se trouvaient
dans la ville de Nazla ‘Issa en Cisjordanie. As’ad Mu’yin vivait au
rez-de-chaussée avec ses parents et ses trois frères, et avait aménagé et
meublé l’étage pour s’y installer avec sa femme. La maison fut démolie avant
qu’il ne fût en mesure de le faire. Le mobilier, tout neuf, disparut sous les
décombres tout comme les cadeaux de mariage et tous les biens de la famille du
rez-de-chaussée. Il déclara à Amnesty
International : « L’armée est arrivée de bonne heure le matin,
vers 7 heures. Je me préparais pour le mariage, pour un jour de grand bonheur. Eux
avaient des bulldozers… Ils nous ont donné 15 minutes pour quitter la maison.
Nous n’avons pas eu le temps de sauver quoi que ce soit. Ils nous ont dit que
nous n’avions pas de permis de construire… Mais chacun sait qu’Israël n’accorde
pas de permis de construire aux
Palestiniens de la zone C. »
Action
Votre communauté locale soutient-elle l’occupation de la Palestine par
Israël avec l’argent de vos impôts ?? Ce n’est pas exclu : le
gouvernement israélien utilise du matériel Caterpillar
(américain), Volvo (suédois), Hyundai (coréen) et JCB (anglais) pour démolir des maisons dans les territoires
palestiniens occupés. Cherchez des photos sur Google et vous verrez.
Vous pourrez alors envoyer un courrier à votre maire
et à votre conseil municipal et écrire : « Caterpillar, Volvo,
Hyundai et JCB fournissent au gouvernement israélien des outils pour démolir
des maisons palestiniennes, et ces démolitions sont considérées comme illégales
au regard du droit international. Achetez-vous du matériel à ces sociétés qui
tirent profit de l’occupation israélienne ? Si oui, veuillez rompre tous
les contrats avec elles, refusez de faire des affaires avec elles jusqu’à ce
qu’elles cessent de fournir le gouvernement israélien. Nous n’avons pas à soutenir
des sociétés qui, en toute connaissance de cause, tirent profit d’activités
illégales. »
Vous pourrez encore mieux sensibiliser ces institutions en rendant vos
messages publics, en les publiant sur les réseaux sociaux… Ajoutez aussi un
lien vers cette page du site internet de Kumi
Now, avec les hashtags #KumiNow et #Kumi35.
Un texte : ‟La maison de la tragédie”, de Mahmoud
Darwish
En une minute, toute la vie d’une maison prend fin. La maison, en sa
qualité de victime, représente aussi un meurtre de masse, même si elle est vide
de ses habitants. Un charnier de matériaux bruts destinés à construire une
structure qui aura du sens, ou un poème sans importance aucune en temps de
guerre. La maison, en sa qualité de victime, est la rupture de choses d’avec
leurs relations, et d’avec les noms de sentiments, et d’avec le besoin qu’a la
tragédie de mener son éloquence à scruter la vie de l’objet. Dans chaque objet
il y a un être qui souffre, le souvenir de doigts, d’une odeur, d’une image. Et
les maisons sont tuées tout comme ceux qui les habitent. Et la mémoire des
objets est tuée : pierre, bois, verre, fer, ciment sont dispersés en
fragments brisés comme des êtres vivants. Et coton, soie, lin, papiers, livres
sont réduits en pièces comme des mots proscrits. Plats, cuillères, jouets,
disques, robinets, tuyaux, poignées de portes, réfrigérateurs, lave-linges,
vases pour fleurs, pots d’olives et de cornichons, nourriture en conserve, tous
brisés comme leurs propriétaires. Sel, sucre, épices, boîtes d’allumettes,
pilules, contraceptifs, antidépresseurs, gousses d’ail, oignions, tomates, okra
séché, riz et lentilles sont écrasés et réduits en morceaux tout comme leurs
propriétaires. Contrats de location, certificats de mariage, certificats de
naissance, factures d’eau et d’électricité, cartes d’identité, passeports,
lettres d’amour sont réduits en lambeaux comme les cœurs de leurs
propriétaires. Photographies, brosses à dents, peignes, cosmétiques,
chaussures, sous-vêtements, draps, serviettes volent dans toutes les directions
comme des secrets de famille diffusés bruyamment dans la dévastation. Toutes
ces choses sont une mémoire des gens qui ne les ont plus, et des objets qui
n’ont plus les gens -détruits en une minute. Nos choses meurent comme nous,
mais elles ne sont pas enterrées avec nous.
Extrait de
‟ A River Dies of Thirst” (Une rivière meurt de soif) de Mahmoud
Darwish, considéré comme le poète palestinien national.
Ressources (en anglais)
- “Soumoud”
(vidéo): https://youtu.be/g3R9E6T-rRU
- “Resisting Occupation, Constructing Peace” (vidéo) https://vimeo.com/68226996
- “Empire Files : Home Demolitions for Illegal Settlements Surging” (vidéo)
https://youtu.be/-sGSRLrE-is
- Jeff Halper : Obstacles to Peace: A Reframing of the Israeli-Palestinian Conflict (livre) https://icahd.org/wp-content/uploads/sites/1/2017/07/Obstacles-to-Peace-May-2016.pdf
- Jeff Halper: An
Israeli in Palestine (London: Pluto Press, 2011).
Voici encore deux autres organisations qui se préoccupent des démolitions
de maisons en Palestine :
- The Mennonite Palestine Israel Network
(MennoPIN) : Le réseau mennonite Palestine Israël a pour objectif la
recherche de la justice et de la paix pour les habitants de Palestine et d’Israël
selon une perspective mennonite : https://www.mennopin.org
- L'Office de secours et de travaux des
Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA -
United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East)
a mis en place un « observatoire des démolitions » (“Demolition Watch”)
qui enregistre les démolitions de maisons et de structures palestiniennes et en mesure l’impact sur les Palestiniens : https://www.unrwa.org/demolition-watch
Traduit par les Amis de
Sabeel France
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