Vague de prière pour le jeudi 30 avril 2020


Cette semaine l’initiative Kumi Now est consacrée à l’activité du Centre Palestinien pour le Développement et les Libertés MADA. Il a été créé en 2006 comme association à but non-lucratif, avec son siège à Ramallah, et agit pour soutenir et protéger les journalistes des Territoires palestiniens. En ce moment ils sont soumis à des contraintes accrues et se trouvent souvent sous le feu des autorités israéliennes quand ils essayent de faire leur travail.
Seigneur, nous te remercions pour le travail du Centre MADA et tous ses efforts pour aider les journalistes à poursuivre leur travail de témoins. Nous te remercions pour leur courage quand ils montrent au grand jour les aspects les plus sombres de l’occupation de la Palestine, même au prix de leur propre liberté. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.
● La coupure brutale de l’aide des États-Unis sous l’administration Trump laisse les hôpitaux de Jérusalem-Est gravement sous-équipés et mal préparés à affronter le Covid-19. Le gouvernement israélien a tardé à répondre aux demandes d’aide et n’avait, jusqu’à ces dernières semaines, pas enregistré le nombre des cas à Jérusalem-Est et dans la plupart des villes arabes d’Israël. Maintenant qu’Israël commence à lever les restrictions, il devient de plus en plus urgent d’identifier et de soigner ceux qui ont été infectés.
Seigneur, nous en appelons à toi quand nous pensons à tous ceux qui vivent dans des endroits surpeuplés et pauvres comme Jérusalem-Est, et nous prions que le virus ne se répande pas comme une traînée de poudre en ces lieux. Nous te demandons aussi que le gouvernement israélien partage ses ressources de façon plus équitable pour freiner la propagation du virus à travers le pays. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière. 

Kumi Now Année 2 Semaine 28 : du 28 avril au 4 mai 2020


Kumi Now Année 2 Semaine 28 : du 28 avril au 4 mai 2020
MADA : Centre Palestinien pour le Développement et les Libertés
Les journalistes palestiniens sont régulièrement l’objet de menaces de censure et de violences. De façon exaspérante cette censure est aidée et encouragée par des géants de la technologie comme Facebook, Twitter et YouTube. Le Centre Palestinien pour le Développement et les Libertés MADA lutte pour la liberté de parole et pour une presse libre et indépendante en Palestine. Voici ce qu’il vous faut savoir et ce que vous pouvez faire pour que nous puissions réagir et nous lever (Kumi !) ensemble.
Organisation
Le Centre Palestinien pour le Développement et les Libertés MADA a été créé en 2006 lorsqu’un groupe de « citoyens et journalistes » visionnaires et passionnés ont mis leurs forces en commun pour promouvoir et défendre le droit à la liberté d’expression et d’opinion. Pendant les deux premières années, MADA était exclusivement animé par des militants et des bénévoles qui estimaient qu’il était temps de changer les choses. Leur but était de venir en aide aux journalistes qui subissaient quantité de contraintes et d’oppressions dans l’exercice de leur activité professionnelle.
MADA est une organisation non-gouvernementale indépendante et à but non lucratif. Le Centre, dont le siège est à Ramallah, est actif dans l’ensemble des territoires palestiniens. Il travaille quotidiennement au développement des médias palestiniens et à la promotion et défense des libertés des médias et de la liberté d’expression.
MADA se tient aux côtés des journalistes palestiniens pour surveiller et signaler toutes les violations de leurs droits, leur permettre d’élever la leur et cesser de s’autocensurer. Il leur offre des conseils juridiques, défend leur droit à la liberté d’expression et d’opinion ainsi que leur droit d’accès à l’information. Il contribue ainsi au développement des médias palestiniens et à la promotion de la démocratie dans la société palestinienne.
Le développement de MADA s’insère dans un processus continu d’identification et d’étude des défis et des manques dans l’accès aux services des médias, et dans la protection de leurs données. Bref, le but de MADA est un service de médias libre et professionnel en Palestine.
MADA vous encourage à entrer dans son projet en faisant pression sur le gouvernement israélien afin de mettre fin à la politique de surveillance de la presse et des journalistes palestiniens, et d’annuler la loi Facebook israélienne qui permet à Israël de fermer toute page et tout rapport contestataire, palestiniens et autres.
Vous trouverez le Centre Palestinien pour le Développement et les Libertés en anglais sur son site web http://www.madacenter.org, sur Facebook https://m.facebook.com/MadaCenterPS/ , Twitter https://twitter.com/mada_pal et YouTube http://www.youtube.com/madacenter1.
La situation 
Dans la première moitié de 2018, on a pu constater un accroissement significatif du nombre des violations de la liberté des médias en Palestine. Le meurtre des deux journalistes Yasser Murtaja et Ahmed Abu Hassan par des soldats de l’armée israélienne d’occupation alors qu’ils couvraient la Grande Marche du Retour est sans aucun doute le témoignage le plus sérieux et le plus évident de la façon dont les forces israéliennes d’occupation et les autorités israéliennes traitent les journalistes et les médias en Palestine.
Au cours de la première moitié de cette année 2018, il y a eu un total de 208 attaques israéliennes contre la liberté des médias de Palestine, soit une augmentation de 64% par rapport à la même période de 2017 où l’on avait compté 127 attaques. La gravité de ces attaques physiques ne réside pas seulement dans leur nombre mais aussi dans leur forme : 62 journalistes ont été touchés par des tirs à balles réelles, des balles en caoutchouc et des bombes lacrymogènes directement tirées sur eux. Plusieurs de ces journalistes ont été atteints par des balles explosives, qui ont tué deux d’entre eux.

Vague de prière pour le jeudi 23 avril 2020


● L'initiative Kumi Now de cette semaine concerne le travail du Département des Services aux Réfugiés Palestiniens (DSPR), une initiative œcuménique mise en place dès 1948 suite à ce que les Palestiniens appellent la Nakba : la ‘catastrophe’ de l’expulsion hors de leurs foyers de centaines de milliers d’entre eux suite à la création de l’État d’Israël, et gérée par le Conseil des Églises du Moyen Orient. Le Département des Services aux Réfugiés Palestiniens s’attaque au chômage chronique dont souffrent nombre de jeunes Palestiniens, en particulier ceux qui vivent dans les camps de réfugiés, en raison des discriminations et des contraintes économiques. Il leur propose des formations professionnelles et des prêts pour démarrer une entreprise, afin de leur permettre de subvenir à leurs besoins.
Cher Seigneur, nous cherchons à te servir par le travail de nos mains, mais il y a tant de jeunes qui sont nés dans la pauvreté et privés de la dignité d’exercer un travail. Nous te sommes reconnaissants pour le travail du Département des Services aux Réfugiés Palestiniens, qui s’efforce de venir en aide aux jeunes Palestiniens par des formations professionnelles et une aide financière. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.
● Beaucoup de ceux que l’on nomme les ‘Arabes israéliens’ travaillent sur la ligne de front de la lutte contre le Covid-19 en Israël. Ils ne constituent qu’un cinquième de la population israélienne, mais sont fortement présents dans le milieu médical israélien avec la moitié des pharmaciens du pays, un quart de ses infirmières et presque un cinquième de ses médecins. En cette période critique, Israël dépend fortement de leurs soins, tout particulièrement pour combattre l’expansion du virus au sein des communautés juives ultra-orthodoxes.
Cher Seigneur, nous te remercions pour le professionnalisme désintéressé du personnel médical qui met sa propre vie en danger pour soigner toutes les victimes du Covid-19, quelle que soit leur race et leur religion. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.

Kumi Now Année 2 Semaine 27 : du 21 au 27 avril 2020


Kumi Now Année 2 Semaine 27 : 21 au 27 avril 2020
Réfugiés palestiniens
Département Services aux Réfugiés, Conseil des Églises du Moyen Orient
Les Palestiniens qui avaient fui leurs foyers ou en avaient été expulsés en 1948 espéraient pouvoir rapidement revenir dans leurs maisons et sur leurs terres. Peu d’entre eux auraient pu imaginer que des décennies plus tard, eux et leurs descendants seraient toujours soit des réfugiés soit des « déplacés de l’intérieur ». Le Département des Services aux Réfugiés Palestiniens (DSPR) du Conseil des Églises du Moyen-Orient agit pour redonner espoir aux réfugiés d’alors et à leurs descendants aujourd’hui. Voici ce qu’il vous faut savoir et ce que vous pouvez faire pour que nous puissions réagir et nous lever (Kumi !) ensemble. 
Organisation
Le Département des Services aux Réfugiés Palestiniens s’est constitué comme groupe ad-hoc de clercs et de laïcs engagés suite à la guerre israélo-arabe de 1948 et à l’apparition du problème des réfugiés palestiniens. Des groupes locaux et des comités régionaux se sont alors constitués à Jérusalem et en Cisjordanie, sur la rive Est du Jourdain en Jordanie, au Liban, à Gaza et en Galilée et ont accueilli les premières vagues de réfugiés palestiniens. Ils se sont intégrés au Conseil des Églises du Moyen Orient lorsque celui-ci a été créé en 1974. Le problème des réfugiés palestiniens et de leurs droits fondamentaux reste aujourd’hui un problème central auquel le Département des Services aux Réfugiés Palestiniens s’efforce de répondre. Son travail se fonde sur l’appel à servir le pauvre et l’opprimé, donc aussi à aider les réfugiés palestiniens à vivre dans la dignité et renforcer leurs communautés afin de rendre possible leur droit au retour.
Le Département des Services aux Réfugiés Palestiniens vous invite à sensibiliser votre communauté ecclésiale à la détresse des réfugiés palestiniens qui ont été obligés de fuir une guerre après l’autre. Écrivez aussi à vos élus pour qu’ils s’opposent à toute réduction des moyens financiers et humains de l'Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Réfugiés Palestiniens (UNRWA), afin qu’il puisse assurer aux réfugiés palestiniens les services de santé, d’éducation et d’aide sociale dont ils ont besoin. Rappelez-leur qu’une solution juste et durable au « conflit israélo-arabe » ne peut être trouvée tant que n’est pas trouvée aussi une solution qui garantisse leurs droits aux réfugiés palestiniens.
Si vous connaissez des réfugiés palestiniens, invitez-les à raconter leur histoire à votre communauté. Vous trouverez plus d’informations sur le site du Département des Services aux Réfugiés Palestiniens https://dsprme.org/.
Le problème
En 1948, 726 000 Palestiniens ont été arrachés à leurs foyers du fait de la Nakba (catastrophe, en arabe). En 1950 l’UNRWA a été créé par les Nations Unies pour assurer les besoins des réfugiés en matière de logement, de santé, d’éducation et d’aide sociale. La plupart de ces réfugiés étaient abrités dans des structures provisoires. En 2016 l’UNRWA signalait que plus de 5 millions de réfugiés palestiniens étaient enregistrés par ses services dans les cinq secteurs géographiques qu’il gère : la Jordanie, le Liban, la Syrie, la Cisjordanie et la Bande de Gaza. Il y a 58 camps de réfugiés dans la région : 10 en Jordanie, 12 au Liban, 9 en Syrie, 19 en Cisjordanie et 8 dans la Bande de Gaza. 28,4% des réfugiés enregistrés continuent à vivre dans des camps, le plus fort pourcentage étant au Liban avec 50,6%, suivi de Gaza avec 40,9%.
Lors des entretiens secrets tenus à Oslo en Norvège, les différentes parties avaient convenu que la question des réfugiés ainsi que celles de Jérusalem, des colonies, des dispositions de sécurité et des frontières définitives seraient discutées lors d’une phase ultérieure des négociations …qui n’a jamais eu lieu. La question des réfugiés palestiniens reste aussi insurmontable que jamais. Aucune solution de paix durable entre Israël et les Palestiniens ne peut se trouver sans leur garantir soit le droit au retour soit un dédommagement.