Vague de prière pour le jeudi 14 octobre 2021

La rencontre en ligne de Kumi Now de cette semaine montrait à quel point la santé mentale et le bien-être des Palestiniens sont marqués par les plus de soixante-dix ans d’occupation israélienne. Lors de la prochaine rencontre en ligne le mardi 19 octobre, Kumi Now examinera qui tire profit de cette occupation. Les divers gouvernements et Églises tout comme les personnes individuelles sont invités à se demander si leurs liens avec des sociétés qui tirent profit de l’occupation ou qui ont des liens de commerce avec les colonies ne participent pas au maintien d’un système qui non seulement est illégal, mais qui est aussi la cause de nombreux conflits.

Seigneur, nos cœurs crient vers toi parce que les autorités israéliennes cherchent de mille et une manières à asservir le peuple palestinien. Nous prions pour que les voix de la conscience de la communauté internationale se lèvent avec vigueur pour contester l’accroissement constant de la violence et du nombre de vies humaines qui sont sacrifiées par l’occupation israélienne. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.

Dimanche 3 octobre, un agriculteur palestinien a eu l’autorisation d’aller récolter les fruits des vingt-six oliviers de son champ à Salfit en Cisjordanie occupée. Quand il est arrivé sur place, il s’est rendu compte que toute la récolte d’olives avait été volée par des résidents de la colonie voisine d’Arial, construite en toute illégalité. C’est l’un des nombreux « incidents » commis par des colons israéliens contre des agriculteurs palestiniens lors de la période de récolte des olives.

Seigneur, nous te remettons les fermiers palestiniens dont le niveau de vie dépend de la récolte de leurs olives, et nous prions pour qu’ils soient soutenus et protégés. Nous prions aussi pour que les gouvernements israéliens respectent enfin le droit international, pour qu’ils cessent de transférer leur population dans les territoires palestiniens occupés, et pour qu’ils rappellent tous les colons qui sont déjà installés dans des colonies illégales. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.

Au cours du mois d’août, près d’une centaine de Palestiniens ont été expulsés de leurs foyers de Jérusalem-Est occupée parce qu’ils avaient construit sans permis, nous apprend le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires. Dans le quartier de Shoufat, les propriétaires d’une maison ont même été obligés de la démolir eux-mêmes pour ne pas avoir à payer des amendes, privant ainsi quatre familles de leur foyer. Les propriétaires palestiniens avaient fait valoir qu’ils avaient acheté le terrain en 1952, mais la Haute Cour israélienne de justice a statué que c’étaient des colons israéliens qui en étaient maintenant les propriétaires.

Seigneur, nous prions pour toutes les familles palestiniennes qui ont été obligées de quitter leur maison parce qu’il leur est impossible d’obtenir un permis de construire, et pour celles aussi qui vivent sous la menace permanente d’une expulsion. Nous prions pour que la communauté mondiale interroge les autorités israéliennes sur la façon dont elles remplissent leurs devoirs de puissance occupante au regard du droit international. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.

Vendredi 1er octobre, Philippe Lazzarini, le commissaire général de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens au Proche Orient) a annoncé qu’à l’occasion d’une conférence des donateurs qui doit se tenir en novembre à Bruxelles il allait demander 800 millions de dollars pour pouvoir maintenir les services assurés aux réfugiés palestiniens. L’UNRWA met des écoles et des centres de santé et de bien-être social à disposition de plus de 5 millions de Palestiniens enregistrés dans les Territoires palestiniens occupés, en Jordanie et au Liban.

Dieu tout-puissant et miséricordieux dont le Fils est devenu un réfugié qui n’avait aucun lieu qu’il pouvait dire sien, jette un regard de miséricorde sur tous ceux qui ont dû fuir et qui continuent à fuir aujourd’hui en raison du danger, ou parce qu’ils n’ont plus de domicile, ou à cause de la faim. Bénis ceux qui travaillent à les soulager. Suscite de la générosité et de la compassion dans nos cœurs à tous, et guide les nations du monde entier vers ce jour où tous seront unis dans la joie de ton royaume de justice et de paix (reprise d’une prière de Sabeel de septembre 2018). Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.

Najla Bouden est depuis peu la première femme à avoir été nommée Premier ministre de la Tunisie. Après une carrière de professeure d’université internationalement respectée, elle avait travaillé comme haut fonctionnaire. Sa nomination a eu un impact considérable dans les communautés arabes. Le précédent Premier ministre avait été démis de ses fonctions en juillet par le président Kaïs Saïed qui a aussi suspendu le Parlement en réponse à une crise économique encore exacerbée par la pandémie de la Covid.

Seigneur, tant de pays souffrent actuellement de difficultés économiques qui se sont encore aggravées au cours de la pandémie. Nous te remettons tous ceux, dont aussi Najla Bouden, qui ont été nommés à des fonctions d’autorité, afin qu’ils gouvernent avec intégrité et avec le souci pour tous ceux qui sont faibles et sans pouvoir dans leur société. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.

Samedi 2 octobre, des centaines de militants palestiniens et juifs ont pris part à une marche de solidarité entre Tawane et Mufaqara, dans les collines au sud d’Hébron. Ils marchaient pour protester contre les violences perpétrées le mardi 28 septembre par des colons des avant-postes israéliens illégaux de Havat Maôn et d’Avigaïl : certains d’entre eux, armés, s’étaient introduits dans le village de Mufaqara et y avaient tué du bétail, endommagé des propriétés et blessé douze villageois dont un garçon de trois ans. L’attaque s’était déroulée sous la protection de soldats israéliens armés qui ont tiré des coups de feu et lancé des grenades à gaz et des grenades assourdissantes contre les villageois palestiniens.

Seigneur, nous ne pouvons que nous lamenter devant cette soif insatiable de violence que nous constatons chez les colons illégaux des Territoires palestiniens occupés. Nous prions pour que les autorités israéliennes se mettent à agir pour contenir et arrêter ces violences au lieu de les encourager. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.

Nous joignons nos prières à celles du Conseil Œcuménique des Églises pour les populations du Costa Rica, du Salvador, du Nicaragua et du Panama. Seigneur, dans ta miséricorde, entends notre prière.


 

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