Kumi Now Semaine 24, du 31 mars au 6 avril 2020
Centre Ma’an pour
le développement - Droits des enfants
Au plan des injustices permanentes exercées sur les Palestiniens, celles
qui affectent les enfants sont les plus insupportables. Le Centre Ma’an pour le
Développement lutte pour les droits des enfants palestiniens. Voici ce que vous
devez savoir sur les problèmes auxquels sont confrontés les enfants dans les
territoires palestiniens occupés et ce que vous pouvez faire pour que nous
puissions réagir et nous lever (Kumi !) ensemble.
Organisation
Le Centre MA’AN pour le Développement est
un organisme palestinien indépendant créé en janvier 1989 et enregistré comme
organisation à but non lucratif. Le bureau principal se trouve en Cisjordanie
dans la ville de Ramallah, avec quatre bureaux décentralisés à Gaza, Khan Younes,
Tulkarem et Jénine. Ma’an est
convaincu de l’utilité de prendre des initiatives indépendantes pour développer
les ressources humaines en vue d’un développement durable fondé sur les valeurs
d’autosuffisance et d’autonomie.
Vous pouvez
accéder au Centre MA’AN pour le
Développement en anglais sur son site web http://www.maan-ctr.org/ ou sur
Facebook à l’adresse https://www.facebook.com/MAANDevelopmentCenter/, sur Twitter à
http://twitter.com/MAANDevelopment, ou sur YouTube
à https://www.youtube.com/user/MAANDevelopment.
La
situation
Dans les
situations de conflit, ce sont souvent les enfants qui font les frais des
tensions, soit qu’ils sont directement engagés dans des actes de guerre comme enfants-soldats,
et alors ils sont particulièrement vulnérables, soit comme premières victimes de
la grande pauvreté créée par de tels conflits[1].
Du fait de ces réalités, leurs droits fondamentaux sont fréquemment violés. Et
pourtant ces droits sont inscrits dans la Convention des Nations Unies sur les
Droits de l’Enfant[2],
qui est en vigueur depuis 1990 et qui a marqué une évolution dans la façon dont
les enfants sont considérés partout dans le monde.
Israël a
ratifié sans réserve cette convention en 1991. Pourtant la réalité actuelle en
matière d’arrestations d’enfants palestiniens, de leur exploitation, des
tortures qui leur sont infligées, de la négation permanente de leur droit de
jouer ou d’accéder à l’éducation, pour ne donner que ces exemples, témoigne du
mépris flagrant d’Israël pour ses obligations telles qu’elles sont définies par
le droit international. La manière dont les forces israéliennes d’occupation traitent
les enfants palestiniens a été condamnée tant au niveau local qu’international à
cause de ses évidentes violations de la Convention des Nations Unies sur les
Droits de l’Enfant[3].
Le droit
d’accès à une éducation de qualité représente l’un des droits humains les plus
fondamentaux. Il concerne le développement progressif de l’individu en tant que
personne et citoyen responsable. C’est l’un des principaux facteurs permettant
à un individu ou à une famille de développer sa qualité de vie. Il est
essentiel pour le progrès et la croissance de la société tant au plan
économique que social et culturel.
Le conflit qui
se prolonge, tout comme l’occupation de la Palestine, vieille de plusieurs
décennies maintenant, ont compromis l’accès à l’éducation dans les territoires
palestiniens occupés, et les agressions des forces militaires israéliennes et des
colons israéliens installés en Palestine constituent de graves violations des
droits des enfants à l’éducation et au développement. En Cisjordanie, l’accès à
l’éducation est compromis par la mise en détention d’enfants, par les
opérations militaires et les incidents créés par les colons juifs israéliens,
par le manque d’infrastructures dû aux restrictions en matière de construction
en Zone C et à Jérusalem-Est, et par les obstacles aux déplacements que
constituent les checkpoints et le mur de séparation. Dans la Bande de Gaza, le
conflit armé et les dégâts ou destructions qui en résultent, tout comme le
blocus israélien et les divisions internes palestiniennes, ont considérablement
désorganisé les services d’éducation et leur capacité à assurer des activités
régulières. En plus de leurs conséquences psychologiques négatives, ces
facteurs ont des répercussions sur le niveau scolaire des élèves, sur leurs
résultats et leur bien-être.
Ces attaques
sont particulièrement significatives dans les zones les plus vulnérables de la
Cisjordanie : la Zone C, la zone H2 (la zone militaire fermée dans la
ville palestinienne d’Hébron), et Jérusalem, qui sont toutes atomisées par des
colonies juives dont l’objectif est le contrôle complet des territoires
occupés. Les agresseurs agissent dans l’impunité et leurs attaques sont assez
régulières pour créer une atmosphère permanente de peur et de terreur, tant pour
les enfants que pour leurs enseignants, ce qui crée beaucoup de détresse
psychologique et d’anxiété et se traduit par une baisse
sévère des résultats scolaires. Le besoin de créer un environnement sûr et
protecteur pour l’éducation est d’une urgence critique, comme l’est aussi la
mise en œuvre d’un vigoureux système de responsabilité afin qu’Israël rende
compte de ses actes.
Les écoles des
territoires palestiniens occupés de Cisjordanie, de la Zone C, de la zone H2 d’Hébron
et de Jérusalem restent les régions les plus exposées aux attaques. Les zones C
et H2 comprennent plus de 60% de la Cisjordanie et sont sous le contrôle direct
civil et militaire israélien. La juridiction civile palestinienne se limite à
moins de 40% de la Cisjordanie (zones A et B). Les restrictions de mouvement et
d’accès imposées depuis 2000 par Israël dans l’ensemble de la Cisjordanie, la
construction du mur de séparation commencée en 2002, l’expansion des colonies
juives en zone C[4]
et le non-respect par Israël du droit et des conventions internationales[5],
ont de graves incidences sur l’accès sûr et régulier des enfants palestiniens à
l’éducation.
L’obtention de
permis de construire des écoles en zone C est gravement entravée par le régime
discriminatoire appliqué par les autorités israéliennes[6].
Les structures construites sans permis, y compris les écoles, risquent la
démolition[7]. C’est
ainsi que le Programme Œcuménique d’Accompagnement en Palestine et en Israël
(EAPPI) signale que plus de 39 écoles ont reçu des ordres de démolition ou des
ordres écrits d’arrêt de travaux. Ces écoles accueillent un total d’environ
4.300 élèves[8].
En 2012, les déplacements entre villes et villages de Cisjordanie étaient
contrôlés par en gros 500 checkpoints, barrières, levées de terre et tranchées
israéliens qui augmentent considérablement le temps qu’il faut pour aller à
l’école et en revenir, sans avoir la certitude d’y arriver. Ces checkpoints
concernent environ 2.500 élèves d’une multitude de communautés[9]. Dès
2005, le mur de séparation a affecté à la fois la qualité et l’accès à
l’éducation par la réduction des heures d’enseignement et l’augmentation des
taux d’absence. En août 2015, John Dugard, le rapporteur spécial des Nations
Unies pour les droits humains dans les territoires palestiniens, expliquait que
‟la qualité de l’éducation a baissé parce que les écoles ont été obligées de
réduire les heures d’enseignement pour tenir compte des horaires d’ouverture
des points de passage du mur. En outre, les enfants ont été obligés de quitter
l’école soit pour contribuer à suppléer les diminutions de ressources de leur
famille, ou tout simplement parce que leurs parents n’ont plus les moyens de
les envoyer à l’école”.
Les incidents
ou attaques répertoriés au cours des trois dernières années comprennent des
harcèlements, des insultes, des violences physiques, le tir de balles en
caoutchouc, de bombes lacrymogènes ou assourdissantes, de balles réelles, et les
retenues arbitraires d’élèves et d’enseignants par les forces israéliennes
d’occupation à des checkpoints militaires, sur des routes d’accès aux écoles et
à l’intérieur même de celles-ci[10].
Tous les élèves et enseignants interviewés pour ce compte-rendu disaient que
les injures et les harcèlements étaient quotidiens sur leurs parcours vers ou
de l’école. Un élève de l’école Tarek Bin Zayad de la zone sensible H2 d’Hébron
expliquait que ‟lorsque nous (les élèves) marchons dans les rues, nous
regardons toujours derrière nous parce que nous craignons une attaque.” Une
élève de l’école Qurtoba de H2 raconte ainsi ce qu’elle vit : ‟Lorsque
nous rentrons de l’école, des colons viennent avec des bâtons et nous frappent
aux jambes. Une fois, des colons étaient arrivés de derrière l’école. Je n’arrivais
pas à m’enfuir, j’avais les jambes paralysées par la peur. Dix colons m’ont
entourée et frappée, et ont craché sur moi. Ils sont entrés dans l’école par le
toit, ont descendu notre drapeau et détruit toutes nos caméras de sécurité. ”
Selon les
données[11]
du MRM (‘Monitoring and Reporting Mechanism’ : Système de surveillance et
de communication), un total de 42 151 élèves ont subi ce genre d’attaques
entre les années 2012 et 2015. Au cours des trois dernières années, les
attaques contre les écoles de Cisjordanie ont augmenté considérablement, de 97 attaques
signalées en 2012 à 273 attaques en 2014. Cela représente une augmentation de
300% selon les données du MRM. Les Forces Israéliennes d’Occupation restent le
principal auteur des mauvais traitements et sont responsables de 85% des
violations de l’aide humanitaire et de 94% des attaques contre les écoles
depuis 2102, selon les données de MRM.
Développement des attaques contre des écoles,
d’après une analyse des données MRM pour les années 2012-2014.
Récit :
le cas de l’adolescent Ahmad H.
‟Il m’a demandé
mon mot de passe Facebook” dit Ahmad H., 17 ans, en mentionnant son premier
interrogatoire à la prison militaire d’Ofer le 1er août. ‟Je le lui
ai donné. Il l’a entré et a dit qu’il y avait des photos excitantes. Je lui ai
parlé de mon arrestation précédente durant 10 jours en avril 2016, lorsque
j’avais été interrogé [à la prison de Shikma] à Ashkelon sur mon compte
Facebook. Je lui ai dit que j’avais tout effacé au moment de ma libération et
que mon compte était vierge. Je lui ai dit de le vérifier.”
Ahmad a dit à’Défense
des Enfants International – Palestine’ qu’à ce moment-là, son interrogateur
l’avait accusé de ‟faire obstacle à l’interrogatoire, prétendant que j’avais
demandé à quelqu’un d’effacer les photos, mais j’ai dit que non.” L’interrogatoire
a duré une heure, pendant laquelle il n’a bénéficié de la présence d’aucun
parent, ni d’un conseiller juridique.
Le 7 août,
Ahmad a été interrogé de nouveau, cette fois pendant trois heures. ‟[L’interrogateur] a continué à
m’interroger sur le fait d’avoir mis des photos excitantes sur mon compte
Facebook. Je lui ai dit que je n’y avais rien mis après ma libération et que je
n’avais demandé à personne d’effacer celles que j’y avais mises.” Trois jours
plus tard, le 10 août, les autorités israéliennes ont placé Ahmad en détention
administrative pour six mois.
‟Il faut que
les autorités israéliennes cessent immédiatement de recourir à la détention
administrative à l’encontre des mineurs palestiniens” a déclaré Brad Parker,
avocat et responsable international de plaidoyer à Défense des Enfants
International-Palestine. L’impossibilité de porter des accusations contre des
enfants en raison de l’absence de preuves ne devrait jamais constituer un motif
de maintien en détention pour une durée indéfinie sans accusation ni jugement.”
Extrait
de ‟ Messages Facebook d’adolescents palestiniens en détention administrative”.
Publié à l’origine par ‘Défense des Enfants International – Palestine’ sur http://www.dci-palestine.org/facebook_posts_land_palestinian_teens_in_administrative_detention
Action
Partagez notre
recette de hoummous ci-dessous et organisez un repas avec des amis ou des
membres de votre communauté ! Parlez de l’éducation en Palestine, en
engageant la conversation sur les informations de cette page du projet Kumi ou
en regardant l’une des courtes vidéos indiquées ci-dessous sous ‘Ressources’.
Le but de cette action est de vous instruire, vous-mêmes et les gens de votre
communauté, sur la Palestine.
Prenez une photo de votre repas
partagé et diffusez-la sur les médias sociaux. Vous pouvez aussi diffuser l’une
des courtes vidéos indiquées ci-dessous. Ajoutez un lien à cette page du site
web de Kumi Now avec les hashtags #RightsofChildren, #KumiNow, et #Kumi24.
Recette
du hoummous :
Ingrédients : Environ
deux tasses de pois chiches secs trempés 8 heures dans l’eau / des gousses
d’ail (selon votre goût) / 1 cuillère à thé de bicarbonate de soude / le jus
d’un ou deux citrons pressés / 1 cuillère à thé et demie de sel / 1/2- 3/4 de
tasses de tahini / 1 tasse d’eau froide. En option : des graines de pin,
des feuilles de menthe ou de persil. Garnitures optionnelles : huile
d’olive, cumin, paprika fumé, za’atar, etc.
Préparation :
Tremper les
pois chiches : Mettez simplement les pois chiches secs dans un grand bol
et couvrez-les d’eau. Veillez cependant à en ajouter suffisamment car les pois
vont doubler ou tripler de volume en absorbant de l’eau.
Cuire les pois
chiches : Egoutter et rincer les pois chiches (ne pas utiliser l’eau de
trempage), puis les mettre dans une grande cocotte-minute et recouvrir d’eau.
Ajouter aussi 3 à 5 gousses d’ail (si vous le souhaitez) et un peu de bicarbonate
de soude qui aide à assouplir la ‟peau” des pois chiches et en facilite le
pelage.
Peler les pois
chiches : Cette étape est optionnelle mais vous devez peler vos pois
chiches si vous voulez un houmous onctueux.
Faire une purée
de pois chiches : Mettre les pois chiches pelés et l’ail cuit dans le
robot de cuisine. Verser lentement un mélange de jus de citron et de sel dans
le robot en rotation – cela aidera à la transformation des pois chiches en
purée. Vous pouvez aussi, si vous le souhaitez, ajouter des feuilles de persil
et de menthe finement découpées.
Mélanger le
tahini à de l’eau froide : la qualité de tahini est importante également –
il doit être souple et coulant.
Battre le houmous
et apprécier : Verser le houmous dans un plat et couvrir de ce qui vous
plaira. Traditionnellement le hoummous est recouvert d’huile d’olive et de
quelques pois chiches entiers. Cependant vous pouvez aussi ajouter un peu de
paprika fumé, de cumin, de za’atar, de feuilles de persil, de sauce de tahini,
de graines de pin et/ou d’herbes fraiches ! Ici tout est bon – c’est votre
hoummous après tout.
Un
texte : ‟Jours de la vie d’un gamin palestinien”, de Waleed al-Halees
Brille sur moi
que je puisse te voir.
Laisse-moi avoir un peu de lumière.
J’implore le ciel qui est couvert avec Jérusalem
avec le Mont Carmel, enfant des montagnes,
de protéger tous les petits garçons nés
dans une catastrophe en espérant la vie
C’est là qu’ils vont, descendant les routes verglacées
luttant, devenant sombres, pleurant, et riant fort
en saisissant l’herbe, et l’eau et l’appartenance
contrainte.
Sur un beau
rocher de Galilée je me souviens de Ghassan,
Le gamin qui tenta si fort de venir à toi,
se levant pour t’accueillir,
allumant des bouts de chandelles les jours de fête
patientant pour en éteindre les restes plus tard,
offrant toutes les chandelles à tes yeux -
Pour qui la
terre ôte-t-elle ses robes humaines ?
Notre pays qui saigne est lié à des corps qui saignent
Nos frères, nos ennemis
nous transpercent de balles
et d’épées
Pourquoi les yeux de la folie se détournent-ils ?
Pour qui l’oiseau de nuit crie-t-il ?
Extrait de ‟Jours de la vie d’un gamin palestinien” de
Waleed al-Halees, poète palestinien contemporain de Gaza.
Ressources
(en anglais) :
Vidéos :
“Ahed Tamimi and the Plight of Palestinian Children”, de Press TV UK : https://youtu.be/YJNj5zx1bb0
“Israeli Forces Demolish Palestinian School”, de AJ+ : https://youtu.be/WtsOOLDZdrU
“The Palestinian Kids Crossing a War Zone to Get to School” de
Journeyman Pictures : https://youtu.be/5_iw6-PSKSI
Autres ressources :
Defense for Children International Palestine, “Year-In-Review: Worst
Abuses Against Palestinian Children in 2017”: http://www.dci-palestine.org/year_in_review_worst_abuses_against_palestinian_children_in_2017
Defense for Children International Palestine, “Space to Play: West Bank
Refugee Camps are Facing a Crisis of Safety and Square Feet” : http://www.dci-palestine.org/space_to_play
Addameer, “The Right of Child Prisoners to Education” : http://www.addameer.org/sites/default/files/publications/addameer-report-the-right-of-child-prisoners-to-education-october-2010-en.pdf
Addameer, “In the Shadow of the 2014 Gaza War: Imprisonment of
Jerusalem’s Children”: http://www.addameer.org/sites/default/files/publications/imprisonment_of_jerusalems_children_2016.pdf
“Palestinian Youth: With a Special Focus on Jerusalem” de PASSIA : http://passia.org/media/filer_public/4c/ae/4cae6026-4599-41c3-93c2-2d9f4d854b11/palestinian_youth-_english.pdf
Traduit
par les Amis de Sabeel France
[1] Bureau International pour les Droits des Enfants (IBCR
2010) : ‘Enfants dans les conflits armés’, Montréal, Canada.
[2] Bureau du Haut-Commissaire pour les Droits Humains (1990).
‘Convention des Nations Unies sur les Droits de l’Enfant’, Annexe 1.
[3] Des exemples de cette condamnation comprennent ceux du
rapport légal A2012 écrit au nom du gouvernement britannique (UK Foreign &
Commonwealth Office (2012) ‘Enfants détenus par l’armée’, juin. Disponible sur
: http://www.childreninmilitarycustody.org/wp-content/uploads/2012/03/Children_in_Military_Custody_Full_Report.pdf); Défense des
Enfants International – Palestine, diverses publications dont (2008) ‘Mauvais traitements et tortures
systématiques et institutionnalisées d’enfants palestiniens par les forces
israéliennes’, sur : http://www.dcipalestine.org/sites/default/files/cpreport.pdf ; Amnesty
International (2013) ‘Israël aveugle aux violations, sourd aux obligations’.
Rapport sur les droits humains en Israël : proposition de mise à jour
d’Amnesty International à l’examen périodique universel des Nations Unies,
septembre 2013, que l’on peut consulter sur http://www.amnesty.org/en/library/asset/MDE15/015/2013/en/6338b6fa-5ffe-4b34-a890-8c382807bca5/mde150152013en.html.
[4] CNUCED (Conférence des Nations unies sur le
commerce et le développement), Rapport sur l’assistance à la Palestine :
Évolutions de l’économie dans les territoires palestiniens occupés, juillet
2015, p.4.
[5] Rapport du Rapporteur spécial sur la situation des droits
humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Richard Falk, janvier
2014, p.3, paragraphe 3.
[6] Voir OCHA (Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires,
ONU), Projet de réponse stratégique pour les territoires palestiniens occupés (oPt),
page 11.
[7] Fiche d’information humanitaire du Bureau de Coordination
des Affaires Humanitaires des Nations Unies sur la zone C de la Cisjordanie de
juillet 2011. La majeure partie de la zone C a été déclarée zone militaire et
affectée à l’extension des colonies israéliennes, restreignant sévèrement
l’espace vital et les possibilités de développement des communautés
palestiniennes. Tandis qu’il est virtuellement impossible pour un Palestinien
d’obtenir un permis de construire, les colonies israéliennes bénéficient d’un
traitement de faveur en matière d’allocation d’eau et de terres, d’accord pour
des projets de développement et d’application des lois. Voir aussi des
interviews d’enseignants de l’École Qurtoba d’Hébron par Brendan O’Malley en
mai 2012.
[8] Voir la Fiche d’information EAPPI n°3 de 2013, Accès à
l’éducation : Création d’un environnement sécurisé malgré l’occupation.
[9] Voir OCHA Rapport 2012 sur Protection et Éducation : Problèmes
de protection concernant l’accès à l’éducation en Cisjordanie.
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